Décision prise depuis plusieurs années maintenant, la ROSP demeure encore aujourd’hui assez inconnue de tous. Le fait est pourtant que celui-ci concerne généralement des personnalités de la santé en tout genre. La ROSP, ou la Rémunération sur Objectifs de Santé Publique est un nouveau mode de rémunération supplémentaire. Celle-ci a été octroyée après une convention nationale médicale en 2011. Il est toutefois à savoir qu’il existe certaines exceptions à la règle comme le non-accès de certains personnels à la prime par exemple. La ROSP est une rémunération de plus octroyé selon les performances des médecins.
Les médecins en mode chasseurs de primes
La ROSP est en quelque sorte considérée comme étant une prime octroyée aux médecins sous certaines conditions. Différents objectifs ainsi qu’un nombre minimum de patient sont par exemple requis. Quelques indicateurs chiffrés et non chiffrés sont ainsi pris en compte avant de pouvoir attribuer la ROSP à un médecin généraliste en particulier. Il s’agit en toit de 29 indicateurs dont 24 indicateurs chiffrés et 5 non chiffrés. La ROSP doit de ce fait permettre d’améliorer le plus possible la qualité des soins. Ceci dit, il est à noter qu’il existe toutefois quelques divergences sur l’avis.
Le revers de la médaille
L’apparition de la ROSP a cependant fait naitre quelques mécontentements au sein de l’ordre du personnel de médecin. En effet, certains ont désapprouvé le système en insistant sur l’inégalité de traitement des médecins. Comme certains le disent, ceux qui ne connaissent pas le principe sont donc des remplaçants, ces derniers n’ayant pas droit à la ROSP. A savoir que le conseil de l’ordre des médecins s’est fortement opposé à l’apparition de la ROSP. Le conseil prônant un système mettant en avant l’inégalité entre les médecins. La déontologie médicale se retrouvant ainsi presque bafouée.