La santé est indéniablement notre richesse première, si elle faille, le reste perd sa valeur. N’importe quel mal autant en externe qu’interne engendre des désagréments. Dans cet article, une pathologie du nom de carcinome verruqueux, un bobo qui nous laisse souvent indifférent, cache bien des choses.
Qu’est-ce qu’un carcinome verruqueux ?
Autant être clair, c’est une forme de cancer de la peau. Il se présente comme une plaque épaisse, généralement blanche (la couleur dépend de la gravité de la maladie), et aux contours bien nets. Au tout début, le carcinome verruqueux est comme n’importe quel gros bouton rose. Mais sa croissance lui donne progressivement une forme de verrue, une espèce de croûte très dure, qui s’enracine dans la peau, et qui pousse à la surface de celle-ci.
Indolore au premier stade de son évolution, beaucoup ne se doutent de son apparition.. Le carcinome verruqueux croît lentement et ne se répand pas sur d’autres zones. Mais, à défaut de traitement, il peut affecter les membranes environnantes, telles que les os et les muscles.
S’attaquant aux muqueuses (nasales, buccales, péri-anales) et à la peau, le carcinome verruqueux est dû à plusieurs facteurs :
- s’il est buccal, le tabac à chiquer en est la principale source
- pour la zone péri-anale et vulvaire, le « papilloma virus » en serait la cause
- pour la peau, les rayons UV du soleil en sont à l’origine.
Peut-on le prévenir ou le guérir ?
Pour le guérir définitivement, une ablation chirurgicale du carcinome est nécessaire. Le patient peut, par ailleurs, avoir recours à la radiothérapie et à la chimiothérapie.
Et pour le prévenir, il n’y a que soigner son hygiène surtout en cas d’inflammation, et ne pas consommer d’alcool, car cela accentue rapidement le développement du carcinome verruqueux.